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SOMMAIRE
ÉDITORIAL
"Le
travail
affirmé
comme
un
droit"
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Tenue
de route assurée
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Tout
ce que vous avez voulu savoir sur vos clients..
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Micro
Renaissance
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Sans
emploi et télévision
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Double
compétences, source de profit
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L'information
financière
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Rédacteur
en Chef : |
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Bernard
MATHIEU
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Conseiller
: |
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Manuel
BIDERMANAS
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Ont
participé à ce numéro : |
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Jérôme
AUBERT |
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Claudine
CROSSARD |
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Chantal
JORRY-BEGEOT |
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Yannick
Alexandre LACOMBE |
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Brana
VENNEUGUES |
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ÉDITORIAL
:
"Le
travail
affirmé
comme
un droit" |
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Contrairement
à ce que l'on pense généralement, les
problèmes de l'emploi ne sont pas récents et,
dans un pays davantage attaché aux
déclarations de principe plutôt qu'aux
réalités concrètes, le travail affirmé comme
un droit à mesure que son exercice devient plus
difficile est inscrit dans le Préambule de la
Constitution de 1946 repris par celui de 1958
avec ce qui devient son corollaire, l'obligation
de travailler pour celui qui a un emploi. Le
marché du travail, qui est ressenti comme le
baromètre de toutes les inquiétudes, est
devenu au fil du temps la priorité de toutes
les actions. Il n'est pas de dynamique de
croissance créatrice d'emplois dans la crainte
permanente d'être atteint par le chômage et,
sauf à voir dans les règles et dispositifs mis
en place un frein à l'autorégulation des
difficultés présentes, il faut d'abord
imaginer d'autres solutions à des problèmes
qui ne sont pas toujours bien définis.
L'association France Énergie Emploi s'inscrit
dans cette perspective. En permettant aux cadres
et assimilés de se repositionner, l'association
a pu procéder, avec un taux de réussite proche
de 70%, à leur reclassement par des conventions
de coopération qui permettent à l'employeur de
percevoir des ASSEDIC les indemnités que le
salarié embauché aurait continué à recevoir
s'il était resté demandeur d'emploi. Il est
remarquable de constater que ce dispositif
incitatif à l'embauche, bien qu'il soit encore
trop méconnu, est le révélateur d'un
véritable besoin pour les entreprises qui
maintiennent dans leur emploi des cadres
embauchés sous le bénéfice de ce dispositif
après qu'aucune indemnité ne leur soit plus
versée.
Il devient de plus en plus essentiel pour chacun
aujourd'hui de savoir se remettre en question,
de s'interroger et de prendre le temps de
réfléchir pour poser les bonnes questions sans
lesquelles il ne peut y avoir de bonnes
réponses. La formation des plus jeunes,
candidats à un premier emploi, auxquels on
opposera toujours de ne pas avoir déjà
l'expérience professionnelle de deux ou trois
années qui leur permettrait de se situer dans
le monde du travail, pose le problème de
l'adéquation de l'enseignement par rapport à
la vie active. Les cadres confirmés, qui se
trouvent brutalement confrontés, à l'âge de
45 ans ou plus, à l'épreuve d'un licenciement
économique, doivent comprendre qu'ils ne sont
pas à la recherche d'un emploi de substitution
mais qu'ils offrent des connaissances et un
champ
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d'expérience dont une entreprise peut tirer
profit; il leur faut le plus souvent savoir
abandonner leur expertise acquise au sein d'une
grande entreprise ou d'un grand groupe et
s'adapter à de nouvelles fonctions de
management, polyvalentes et plus communicantes
dont ont besoin les PME/PMI où se trouvent les
véritables gisements d'emplois. Pour le chef
d'entreprise, on en vient à lui donner une
responsabilité sociale au sens le plus large,
c'est-à-dire non seulement comme mandataire
devant ses actionnaires ou les associés, mais
aussi comme employeur investi d'une mission de
défense des emplois existant dans l'entreprise,
tant il est difficilement imaginable qu'une
entreprise saine et forte d'excellents
résultats doivent néanmoins procéder à des
compressions d'effectifs pour rester
compétitive dans son secteur d'activité. Il
est vrai que les entreprises, par leur
diversité et leur taille, ne sont pas toutes
comparables; il n'y a rien de commun entre les
décisions de stratégie que doivent prendre les
dirigeants de groupes implantés dans le monde
entier et qui peuvent être fatales à la survie
d'une filiale et aux salariés qu'elle occupe et
d'autre part le rôle d'homme orchestre du
dirigeant d'une PME/PMI qui n'a généralement
pas d'autre choix que de s'occuper de tout sans
assistance et sans possibilité de déléguer.
Paradoxalement, ces entreprises qui ont le plus
besoin d'encadrement pour leur pérennité ou
leur développement sont les plus mal équipées
pour apprécier leurs besoins. Dans un
environnement concurrentiel contraignant, où
les marges sont réduites, la masse salariale ne
peut être inconsidérément augmentée sans une
forte motivation. Trop rares sont ces
entreprises moyennes qui se donnent les
ressources suffisantes pour procéder à
l'analyse de dysfonctionnements internes qui
entravent leur développement et leur interdit
d'atteindre leurs objectifs; il est également
fréquent que des problèmes dont la difficulté
a été mal évaluée par manque d'information
suffisante et qui auraient pu être facilement
évités en interne ou avec le concours d'un
conseil externe, dégénèrent en catastrophes
qui compromettent l'existence même de ces
entreprises.
Il appartient à chacun de se redéfinir et nous
sommes persuadés que la large gamme de
compétences qu'offrent les cadres est une
réponse aux besoins actuels des entreprises.
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Maître
René Marie MOLETTE - Avocat au Barreau de Paris
Président de France Énergie Emploi
Tél. : 01 42 72 45 02 |
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